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YEARS : 1925  |  1926  |  1931  |  1938  |  1939  |  1940  |  1941  |  1942  |  1948  |  1949  |  1951  |  1952  |  1953  |  1954  |  1955  |  1962  |  1964  |  1965  |  1966  |  1967  |  1968  |  1969  |  1970  |  1971  |  1974  |  1976  |  1977  |  1979  |  1980  |  1981  |  1982  |  1983  |  1984  |  1985  |  1986  |  1987  |  1990  |  2000  |  2002  |  2003  | 

FILMS : Charulata | Satyajit Ray | 1964 M le Maudit | Fritz Lang | 1931 Festen | Thomas Vinterberg | 1998 Offret | Le Sacrifice | Andrei Tarkovski | 1986 Le Cuirassé Potemkine | S.M. Eisenstein | 1925 Raging Bull | Martin Scorsese | 1980 Brutti Sporchi e Cattivi | Ettore Scola | 1976 The General | Clyde Bruckman, Buster Keaton | 1926 Ladri di Biciclette | Vittorio de Sica | 1948 The Maltese Falcon | John Huston | 1941 Rumble Fish | Francis Ford Coppola | 1983 Les Ailes du Désir | Wim Wenders | 1987 Traité de Bave et d'Eternité | Isidore Isou | 1951 On the Waterfront | Elia Kazan | 1954 Brazil | Terry Gilliam | 1985 Down by Law | Jim Jarmusch | 1986 Alphaville | Jean-Luc Godard | 1965 Scarface | Brian de Palma | 1984 Le Fanfaron | Dino Risi | 1962 Casablanca | Michael Curtiz | 1942 Citizen Kane | Orson Welles | 1941 In Mood For Love | Wong Kar Wai | 2000 Printemps, été, automne, hiver ... et printemps | Kim Ki-Duk | 2003 Dr. Strangelove | Stanley Kubrick | 1964 Third Man | Carol Reed | 1949 The Great Dictator | Charles Chaplin | 1940 Requiem for a Dream | 2000 | Darren Aronofsky Bonnie And Clyde | 1967 | Arthur Penn Les Triplettes de Belleville | 2003 | Sylvain Chomet Singin'in the Rain | 1952 | Stanley Donen et Gene Kelly Antonio das Mortes | Glauber Rocha | 1969 La Haine | 1995 | Mathieu Kassovitz Le Salaire de la peur | 1953 | Henri-Georges Clouzot C'eravamo Tanto Amati | 1974 | Ettore Scola Série Noire | 1979 | Alain Corneau Pink Floyd | Wall | 1982 | Alan Parker A Clockwork Orange | 1971 | Stanley Kubrick La Femme du Boulanger | 1938 | Marcel Pagnol Le Jour se Lève | 1939 | Marcel Carné Hôtel du Nord | 1938 | Marcel Carné Faces | 1968 | John Cassavetes La Nuit du Chasseur | 1955 | Charles Laughton Macadam Cowboy | 1969 | john Schlesinger Douze Hommes en colère | 1957 | Sidney Lumet Fahrenheit 451 | 1966 | Francois Truffaut La Valse des Pantins | 1983 | Martin Scorsese Le Pigeon | 1958 | Mario Monicelli Le Visage | 1957 | Ingmar Bergman Le Beau Serge | 1959 | Claude Chabrol Maarek Hob | 2003 | Danielle Arbid Rosetta | 1998 | Luc et Jean-Pierre Dardenne The Servant | 1963 | Joseph Losey Glenn Ford Quentin Tarantino Shohei Imamura Patrick Dewaere John Cassavetes Il Buono, il Brutto e il Cattivo | The Bad, The Good and The Ugly | Sergio Leone | 1966 Sergio Leone Johnny Got His Gun | Dalton Trumbo | 1971 David Lynch | Rabbits | 2002 David Lynch | Symphony No. 1 : The Dream of the Broken Hearted | 1990 David Lynch | Eraserhead | 1977

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Pink Floyd | The Wall (1982) Alan Parker




Pink Floyd The Wall

Année : 1982

Titre original : Pink Floyd The Wall

Scénario : Roger Waters
Montage : Garry Hambling
Musique : Pink Floyd
Production : Alan Marshall

Pays d’origine : Royaume-Uni

Réalisation : Alan Parker


Avec Bob Geldof (Pink), Christine Hargreaves (la mère de Pink), James Laurenson (le père de Pink), Eleanor David (la femme de Pink), Kevin McKeon (Pink jeune)...






Vidéo non disponible
Extrait Video : Pink Floyd - Another Brick In The Wall (1979) (Durée : 4 mn 23 s)

Les Ailes du Desir | Wim Wenders | 1987





Titre Original : Der Himmel über Berlin

Titre Français : Les Ailes du Désir

Année : 1987
Pays : Allemagne / France - Fantastique / Drame / Romance - 2h06

Réalisation : Wim Wenders
Avec Bruno Ganz (Damiel), Solveig Dommartin (Marion), Otto Sander (Cassiel), Curt Bois (Homer, le vieux poète), Peter Falk (lui-même)...

Informations Allociné : Récompensé à Cannes
Les Ailes du désir
permit à Wim Wenders de gagner un deuxième prix (après Paris, Texas) au Festival de Cannes en 1987 : s'il ne fut "que" nominé pour la Palme d'or, il remporta en revanche bel et bien le Prix du Meilleur réalisateur.
 

Par ailleurs, il lui valut l'European Film Award du Meilleur réalisateur et celui du Meilleur second rôle à Curt Bois en 1988.

Suite et remakeLes Ailes du désir donna lieu à une suite, Si loin, si proche (1993) mais aussi à un remake, La Cité des Anges (Brad Silberling, 1998).

Dédicace posthumeLe film est dédié, à titre posthume, à trois très grandes figures du cinéma : les réalisateurs Yasujiro Ozu, François Truffaut et Andrei Tarkovski.

Un titre sur demande Le titre français, passablement éloigné du titre original (Der Himmel über Berlin, soit littéralement "le ciel au dessus de Berlin"), fut choisi sur initiative de Wim Wenders lui-même.

Un film poétique
Les Ailes du désir
fut en partie inspiré par certains poèmes de l'écrivain allemand Rainer Maria Rilke.

Premier rôle pour Solveig Dommartin
Solveig Dommartin
, qui incarne Marion dans Les Ailes du désir, effectuait ici sa première prestation sur grand écran.

Retrouvailles pour Wim WendersPour Les Ailes du désir, le réalisateur Wim Wenders a retrouvé deux personnes avec qui il avait déjà collaboré auparavant : l'écrivain Peter Handke (déjà scénariste sur Faux Mouvement) pour certains dialogues, et Henri Alekan, qui avait travaillé sur L' Etat des choses, pour la photographie.



Extrait Video : Der Himmel über Berlin | Wings of Desire | Les Ailes du Desir (1987) Wim Wenders (Durée : 3 mn 00 s)

C'eravamo Tanto Amati (1974) Ettore Scola




Titre Original : C'eravamo Tanto Amati

Titre Français : Nous Nous Sommes Tant Aimés

Année : 1974

Pays : Italie

Comédie Dramatique - 1h55

Réalisation : Ettore Scola

Avec Nino Manfredi (Antonio), Vittorio Gassman (Gianni), Stefania Sandrelli (Luciana Zanon), Stefano Satta Flores (Nicola), Giovanna Ralli (Elide Catenacci)...


D'après un article de Florence Colombani :
Dans l'abondante filmographie d'Ettore Scola, il est un titre qui s'applique bien à la relation que le cinéaste italien a longtemps entretenue avec le public : Nous Nous Sommes Tant Aimés. Plus encore que les maîtres Risi et Monicelli, Scola en est venu à incarner le genre qu'il a le plus pratiqué : la comédie italienne, avec son mélange de fantaisie et de gravité.

Né en 1931 en Campanie, Scola est encore enfant quand sa famille monte à Rome, une ville qui lui est chère au point qu'il lui consacre son dernier film, Gente di Roma (1983). Il est encore étudiant en droit lorsqu'il commence à collaborer au Marc'Aurelio, une revue humoristique qui employa en son temps un jeune caricaturiste de talent, Federico Fellini.

Comme son glorieux aîné, Scola se laisse bientôt entraîner par le cinéma. Il se retrouve scénariste pendant un âge d'or, auquel il contribue de belle manière. S'il n'est que l'un des trois scénaristes du Fanfaron (Il Sorpasso - 1962) de Dino Risi, le film, d'une rare amertume sous une apparence de légèreté, semble déjà porter tout son univers. On retrouve sa vision fort sombre d'une société que l'ivresse du miracle économique pousse à sa perte dans Les Monstres (I Mostri - 1963), un film à sketches décapant que Scola écrit également pour Risi.

Une veine plus lyrique apparaît dans le scénario du beau film d'Antonio Pietrangeli Je la connaissais bien (Io La Conoscevo Bene - 1965). De brillant scénariste, Scola devient cinéaste avec Parlons femmes (Se Permettete Parliamo Di Donne) en 1964. Sa qualité première se confond avec son défaut majeur : une écriture qui peut être drôle, habile, avec un goût prononcé pour l'évocation nostalgique, surchargée d'intentions burlesques. Dès le célèbre Drame de la jalousie (Dramma Della Gelosia - Tutti I Particolari In Cronaca - 1970), pourtant servi par un trio d'acteurs talentueux (Mastroianni, Giannini, Vitti), apparaît ce penchant pour la facilité.

Scola sait aussi prendre des risques, comme en tournant un film militant, Voyage dans le Fiat-Nam (Trevico-Torino (Viaggio Nel Fiat-Nam) - 1973), financé par la maison de production du Parti communiste italien. A cette tentative audacieuse de mêler documentaire et fiction, essai politique et narration classique, succède Nous Nous Sommes Tant Aimés (C'eravamo Tanto Amati - 1974), fresque de trente années d'histoire nationale qui suscite un véritable engouement collectif et dont l'exquise nostalgie n'a pas pris une ride.



Au coeur des années 1970, couronné au Festival de Cannes par un prix de la mise en scène pour Affreux, sales et méchants (Brutti Sporchi E Cattivi - 1976), Scola est au sommet. Il a à la fois la reconnaissance publique et une véritable maîtrise artistique. Dans Une journée particulière (Una Giornata Particolare - 1977), où se rencontrent, le jour de la venue à Rome d'Adolf Hitler, un écrivain homosexuel (Marcello Mastroianni) et une femme au foyer (Sophia Loren), son écriture précise et sa direction d'acteurs font merveille. Ensuite, il se spécialise dans des intrigues à décor unique La Terrasse (La Terrazza - 1980), Le Bal (1983), La Famille (La Famiglia - 1987), Le Dîner (La Cena - 1998)... , qui renouent avec la veine tragicomique de ses grands succès sans en avoir le charme doux et entêtant.

D'après un article de Florence Colombani
Article paru dans l'édition du Journal Le Monde le 28.11.04


Vidéo non disponible
C'eravamo Tanto Amati (1974) Ettore Scola

Serie Noire (1979) Alain Corneau


Titre Original : Série Noire

Pays : France

Année : 1979

Drame Psychologique - 1h51

Réalisation : Alain Corneau

Avec Patrick Dewaere (Franck Poupart), Myriam Boyer (Jeanne), Marie Trintignant (Mona), Bernard Blier (Staplin), Jeanne Herviale (la tante)...

Informations Allociné :
L'adaptation d'un roman de Jim Thompson

Série noire
est l'adaptation pour le grand écran d'un roman de Jim Thompson intitulé Hell of a woman et paru dans la fameuse série de romans "Série noire", sous le titre Des cliques et des cloaques. Le long métrage est réalisé par Alain Corneau, celui-ci agissant également en tant que scénariste en compagnie de Georges Perec.

Jim Thompson : le maître du cinéma noir
Série noire
n'est pas la seule adaptation cinématograpique d'une oeuvre de Jim Thompson, spécialiste du roman noir. L'Américain, qui fut l'un des scénaristes des Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick a pu voir transposés sur grand écran certain de ses écrits : Le Guet-apens de Sam Peckinpah, le remake de Roger Donaldson, Les Arnaqueurs de Stephen Frears ou encore le Coup de torchon de Bertrand Tavernier sont tous adaptés d'oeuvres de Thompson.

Une adaptation difficile
Adapter le roman de
Jim Thompson pour le grand écran posa de nombreux problèmes à Alain Corneau et Georges Perec. Les deux hommes durent réduire l'imposant récit du romancier pour un traitement cinématographique, puis s'employèrent à écrire une histoire adaptée au mode de vie français. Trois versions du scénario furent envoyées au comédien Patrick Dewaere, choix initial d'Alain Corneau pour le premier rôle du film, qui accepta immédiatement de participer au projet.

Du festival de Cannes aux Oscars
Série noire
fut présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 1979. L'année suivante, le long métrage fut nommé aux César dans cinq catégories : Meilleur acteur pour Patrick Dewaere, Meilleur acteur dans un second rôle pour Bernard Blier, Meilleure actrice dans un second rôle pour Myriam Boyer, Meilleur scénario original ou adaptation pour Alain Corneau et Georges Perec et Meilleur montage pour Thierry Derocles. Le film ne décrocha pas une seule récompense.

L'hommage de Bertrand Tavernier
Le cinéaste
Bertrand Tavernier ne tarit pas d'éloges sur le Série noire d'Alain Corneau. Dans un entretien accordé au magazine Le Point, celui qui a déjà adapté une oeuvre de Jim Thompson avec Coup de torchon explique : "Difficile de trouver les mots, les phrases exactes pour décrire ce que l'on ressent physiquement après Série noire, tant on en sort épuisé, lessivé... Comme si l'on avait réellement participé à tout ce qui vient de se dérouler sur l'écran. Comme si l'on avait vraiment mené avec Patrick Dewaere, en même temps que lui, cette course haletante qui, par son lyrisme du sordide, sa poésie du dérisoire, renvoie directement à la fuite vertigineuse de Richard Widmark dans Les Forbans de la nuit
... Mêmes personnages fantomatiques, étrangers à ce qui les entoure, prisonniers de leurs rêves, même angoisse métaphysique."






The Third Man | Carol Reed | 1949




Titre Original : The Third Man

Titre Français :
Le Troisième homme

Année : 1949

Pays : Royaume-Uni - Policier - 1h44


Réalisation : Carol Reed

Avec Joseph Cotten (Holly Martins), Alida Valli (Anna Schmidt (sous le nom Valli)), Orson Welles (Harry Lime), Trevor Howard (Major Calloway), Paul Hörbiger (Porter (sous le nom Paul Hoerbiger))...


Informations Allociné :

Les idées d'Orson Welles

Orson Welles
prit une part active dans la réalisation de ce film. Il a notamment obligé Carol Reed à allonger la scène des égouts, et l'idée des doigts qui passent à travers la grille vient également de lui.

Harry Lime écrit par Orson Welles

Orson Welles a entièrement écrit le rôle d'Harry Lime et l'a créé de toutes pièces en référence au personnage shakespearien du bâtard du Roi Jean. Il a par ailleurs interprété ce rôle sans maquillage.

L'agent double Kim Philby
Avant que le rôle d'Harry Lime ne soit repris en main par Orson Welles, il fut élaboré par Graham Greene à partir d'un personnage ayant réellement existé : l'agent double Kim Philby, supérieur hiérarchique du scénariste dans les services secrets britanniques.

Orson Welles a besoin d'argent
Les raisons qui ont amené Orson Welles à accepter le rôle d'Harry Lime sont également d'ordre financier : ce dernier avait en effet besoin d'argent pour achever le tournage de son film Othello, qui souffrait d'un manque de capitaux.

Graham Greene, avant tout un romancier
Avant d'être scénariste, Graham Greene est un romancier dont les oeuvres ont souvent été portées à l'écran. Citons parmi elles Voyages avec ma tante (1972), The Human factor (1980) ou encore La Fin d'une liaison (1999).

Retrouvailles Greene / Reed
Le Troisième homme marque les retrouvailles de Carol Reed avec le scénariste Graham Greene. Tous deux avaient auparavant travaillé ensemble sur Première désillusion (1948). Leur collaboration se poursuivra avec Notre agent à La Havane en 1959.

Désaccord Greene / Reed
Avant le tournage du film, un désaccord subsistait entre d'une part le scénariste Graham Greene et le producteur David O. Selznick et d'autre part le scénariste Alexander Korda et le réalisateur Carol Reed concernant la fin du film. Les premiers souhaitaient un dénouement heureux, mais le cinéaste parvint tout de même à imposer son choix.
Les acteurs pressentis
Concernant le rôle de Harry Lime, le producteur David O. Selznick pensa d'abord à Noel Coward, mais Carol Reed obtint gain de cause avec Orson Welles. En revanche, c'est ce même producteur qui imposa Joseph Cotten dans le rôle de Holly Martins, car ce dernier était lié par un contrat avec la société de production de David O. Selznick. Carol Reed avait pour sa part porté son dévolu sur James Stewart.

Guy Hamilton assistant réalisateur
A noter la présence au poste de premier assistant réalisateur de Guy Hamilton, futur cinéaste de La Bataille d'Angleterre (1969) et de L'Ouragan vient de Navarone (1978).

Une série radiophonique à la BBC
Orson
Welles
et le personnage d'Harry Lime sont devenus si célèbres grâce à ce film qu'ils ont été les héros d'une série radiophonique de la BBC : Les Aventures de Harry Lime. Ce feuilleton avait pour générique le thème musical du Troisième homme composé par Anton Karas. Cette musique sera également utilisée comme générique par Orson Welles lui-même pour sa série télévisuelle de Around the world with Orson Welles.




Vidéo non disponible
Extrait Video : The Third Man (1949) Carol Reed

Festival de Venise - Mostra di Venezia

63e Mostra : Lion d'Or à "Sanxia Haoren" de Jia Zhangke

Le film "Sanxia Haoren" du réalisateur chinois Jia Zhangke a remporté samedi 9 Sept. 2006 le Lion d'Or du meilleur film au 63e Festival de Cinéma de Venise.

"Sanxia Haoren" est la chronique émouvante de la vie d'un village dont le destin est d'être submergé à la suite de la construction d'un barrage.

Jia Zhangke, cinéaste indépendant chinois âgé de 36 ans, est entré en cours de route dans la compétition officielle, avec "Sanxia Haoren" (Still life) qui était le film surprise de cette 63e édition de la Mostra.

Présent au festival de Venise pour la troisième fois, puisqu'il était déjà venu en 2000 avec "Zhantai", et en 2004 avec "Shijie", Jia Zhangke avait cette année deux oeuvres sélectionnées, "Sanxia Haoren" et "Dong", un documentaire sur la construction du barrage des Trois Gorges, dans la section "Horizons" (documentaires et films novateurs).

"Je suis fier de présenter deux films à Venise, une ville entourée d'eau, alors que mes deux films sont des histoires inspirées par l'eau", a-t-il déclaré samedi soir, affirmant être un représentant de "la culture du fleuve".

- Lion d'or du meilleur film : "Sanxia Haoren" du réalisateur chinois Jia Zhangke

- Coupe Volpi du meilleur acteur : Ben Affleck ("Hollywoodland" d'Allen Coulter)

- Coupe Volpi de la meilleure actrice : Helen Mirren ("The Queen" de Stephen Frears).

- Lion d'Argent-meilleure révélation : "Nuovomondo" d'Emanuele Crialese

- Lion d'Argent-Prix de la mise en scène : "Coeurs" d'Alain Resnais

- Prix spécial : Jean-Marie Straub et Daniele Huillet, en compétition avec "Quei loro incontri", pour l'ensemble de leur oeuvre





- Prix spécial du jury : "Daratt" du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun

- Prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune acteur : Isild Le Besco (France) dans "L'intouchable" de Benoît Jacquot.

- Prix du meilleur scénario : Peter Morgan ("The Queen")

- Prix Osella de la meilleure photographie : Emmanuel Lubezki pour "Children of men" du Mexicain Alfonso Cuaron

AFP du 09.09.06


"Daratt" du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun a réussi un coup d'éclat en emportant le prix spécial du jury. Le film raconte la poignante histoire d'Atim, un adolescent de seize ans que son grand-père envoie, muni d'une arme à feu, abattre celui qui a tué son père pendant la guerre civile qui a ravagé le Tchad.



Singin In The Rain (1952) Stanley Donen et Gene Kelly




Titre Original : Singin'in the Rain

Titre Français : Chantons sous la Pluie

Année : 1952

Titre original : Singin' in the Rain
Réalisation : Stanley Donen, Gene Kelly

Décors : Cedric Gibbons, Randall Duell, Edwin B. Willis, Jacques Mapes
Costumes : Walter Plunkett
Photographie : Harold Rosson
Montage : Adrienne Fazan
Lyrics : Arthur Freed
Musique : Nacio Herb Brown
Direction musicale : Lennie Hayton
Chorégraphie : Gene Kelly
Production : Arthur Freed
Société(s) de production : M.G.M.
Société(s) de distribution : M.G.M.

Pays d’origine : États-Unis

Type : Comédie musicale - 1h43

Gene Kelly (Donald 'Don/Donnie' Lockwood), Donald O'Connor (Cosmo Brown), Debbie Reynolds (Kathy Selden), Jean Hagen (Lina Lamont), Millard Mitchell (R.F. Simpson, le Président de Monumental Pictures)...

Informations Allociné :
Stanley Donen et Gene Kelly
Chantons sous la pluie
est le deuxième film réalisé par le duo Gene Kelly / Stanley Donen après Un jour à New York (1949). Gene Kelly sort du très grand succès obtenu par Un Américain à Paris réalisé par Vincente Minnelli et Stanley Donen dont la carrière débute, vient de diriger Fred Astaire dans Mariage royal (1950) et Elizabeth Taylor dans Love is better than ever (1951).



A l'origine du film
La
MGM
charge Adolph Green et Betty Comden d'écrire le scénario d'une comédie musicale qui reprendrait des chansons à succès composées dans les années trente. Parmi elles, "Singin'in the rain" qui est l'oeuvre d'Arthur Freed, également producteur de Chantons sous la pluie.

L'arrivée du parlant
Chantons sous la pluie
met en scène un tournant de l'histoire du cinéma : le passage du muet au parlant avec un couple star de comédiens. Lui saura s'adapter, elle dont la voix est épouvantable devra être doublée. C'est une mise en abyme du cinéma.

La consécration pour Debbie Reynolds
Agée de seulement 20 ans en
1952, Debbie Reynolds tient pour la première fois un rôle principal dans Chantons sous la pluie. Ce film la propulse au rang de star.

Le numéro de Cyd Charisse
Remarquée en
1946 dans Ziegfeld Follies, Cyd Charisse enchaîne les comédies musicales. Sous contrat d'exclusivité avec la MGM, elle est engagée dans Chantons sous la pluie, où elle apparaît uniquement dans un numéro de danse face à Gene Kelly. Une scène d'anthologie.

La Chorégraphie
La chorégraphie est signée
Gene Kelly.

Le succès de Donald O'Connor
Donald O'Connor
, qui joue le second rôle masculin, est un ancien enfant-star d'Hollywood. Adulte, il continue d'enchaîner les films et fait un numéro très remarqué dans Chantons sous la pluie où il chante "Make 'Em Laugh". Ce rôle lui vaut un Golden Globe en 1952.




Singin In The Rain (1952) Stanley Donen et Gene Kelly

Glenn Ford (1916-2006)

D’après un article de Jean-François Rauger

Edition Journal "Le Monde"

Glenn Ford : acteur américain d'origine canadienne est mort, à Beverly Hills (Californie), mercredi 30 août. Il était âgé de 90 ans.

Le nom de Glenn Ford est attaché à un cinéma hollywoodien qui, après la guerre, commence à exprimer toute une série d'inquiétudes. L'optimisme et le sens de l'épopée, qui s'exprimaient durant l'âge d'or des années 1930 sont révolus lorsque le film noir s'impose et que le western s'interroge sur ses origines et soumet ses héros au doute. Glenn Ford, avec plus de cent films à son actif, aura représenté un type de héros, plus réaliste, en phase avec ce basculement du cinéma américain.






Gwyllin Samuel Newton Ford est né le 1er mai 1916 à Sainte Christine, au Canada, dans la province du Québec. Sa famille émigre en Californie, à Santa Monica, en 1924. Après quelques années de théâtre sur la Côte ouest, il est embauché par le studio de cinéma Columbia en 1939. Durant la Guerre, il interrompt sa carrière pour servir dans les Marines, effectue même une partie de son service en France. Il épouse l'actrice Eleanor Powell en 1943. Il divorcera de celle-ci en 1959.

C'est donc après-guerre qu'il parvient au vedettariat. D'abord un film avec Bette Davis (A stolen Life de Curtis Bernhardt en 1946) et puis, surtout, Gilda avec Rita Hayworth réalisé la même année par Charles Vidor. Le film deviendra mythique pour une célèbre séquence où Rita Hayworth retire lascivement son gant pour devenir un emblème de l'érotisme hollywoodien et la marque d'un relatif amoralisme sceptique face au monde corrompu et désenchanté qui sera celui du film noir.

Glenn Ford y incarne un joueur professionnel qui retrouve et séduit à nouveau une femme qu'il a aimée et qui est mariée au cynique propriétaire d'une maison de jeu. Gilda contribuera beaucoup à la fascination de la cinéphilie d'après-guerre, notamment en France, pour le cinéma américain.







Vidéo non disponible
Bande Annonce VO : Gilda 1946 de Charles Vidor (Durée : 2 min 05 s)





Ford est, désormais, une des stars de la Columbia. La rencontre avec Fritz Lang sera décisive. La sobriété de jeu de l'acteur le désigne comme le parfait héros langien, individu gris, quelconque et ambigu en même temps, aux motivations plus complexes. Dans Règlements de comptes (The Big Heat, 1953), il incarne un policier décidé à venger la mort de sa femme tuée par un truand. Dépassé par sa propre fureur, le personnage est au bord du déséquilibre. Il retrouve un rôle aussi complexe dans Désirs humains (Human Desire, 1954), adaptation par Lang de La Bête humaine. Dans Graine de violence (Blackboard Jungle), de Richard Brooks, en 1955, il incarne un enseignant confronté à la violence d'une partie de ses élèves qu'il va tenter de remettre dans le droit chemin. C'est l'Américain moyen-type qui doit faire face à une situation exceptionnelle, une figure qu'il incarnera souvent.

Réalisme Psychologique

Glenn Ford tiendra le rôle principal dans plusieurs westerns dont certains comptent parmi les plus réussis de cette période : L'Homme de nulle part (Jubal, 1956), Trois heures dix pour Yuma (3:10 to Yuma, 1957) et CowBoy (1958), signés Delmer Daves. Une volonté de réalisme psychologique s'incarne parfaitement dans des personnages à l'humanité affirmée. La première balle tue (The Fastest Gun Alive, 1956) de Russel Rouse sera une autre réussite du western.

De nombreux critiques de cinéma le jugeaient sous-évalué et l'un d'eux, David Shipman, a écrit qu'il était "un bon exemple, si ce n'est le meilleur, de l'acteur fiable et efficace" (l'acteur avec Shirley MacLaine en 1958 sur le tournage du film La Vallée de la poudre (The Sheepman), de George Marshall).

Il sera, en 1961, la vedette du film de Frank Capra, Milliardaire d'un jour (Pocketful of Miracle), dont il est aussi producteur-associé.

Mais avec les années 1960, c'est toute une période qui prend fin à Hollywood pour laisser place à l'incertitude, à la parodie, à la perte de confiance.

Glenn Ford devient alors, comme de nombreux acteurs de sa génération, une vedette de la télévision. Il incarne le shériff Sam Cade dans la série du même nom à partir du début des années 1970 et tient un des rôles principaux du feuilleton The Family Holvak à partir de 1975. Désormais, il apparaît dans un film un peu comme une vieille gloire hollywoodienne invitée (Superman, de Richard Donner en 1978 où il est le père adoptif du super-héros). Celui qui déclarait n'avoir finalement incarné que lui-même à l'écran ne tournera plus après 1991.