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Printemps, Eté, Automne, Hiver... et Printemps | Kim Ki-Duk | 2003


Titre Français : Printemps, été, automne, hiver ... et printemps

Titre Original : Bom, Yeoreum, Gaeul, Gyeowool, Geurigo, Bom

2003 - Corée du Sud / Allemagne - Drame - 1h43

Réalisation : Kim Ki-duk

Avec : Oh Young-soo, Kim Jong-ho , Seo Jae-kyeong , Kim Young-min et Ha Yeo-jin








Kim Ki-duk sur tous les tons

Parfait autodidacte, cinéaste prolifique et coqueluche des festivals internationaux, il est l'une des figures les plus atypiques du cinéma coréen contemporain. Kim Ki-duk naît en 1960 à Bonghwa (Corée du Sud). Sa famille l'attend agriculteur ou ouvrier, mais à 20 ans, il s'engage dans la marine. En 1990, il débarque en France pour étudier les arts plastiques et vend ses dessins dans les rues de Montpellier. De retour au pays, il écrit plusieurs scénarios qui reçoivent des prix. En 1996, il passe à la réalisation, avec The Crocodile, dont le personnage central collectionne les corps des noyés du fleuve Han.

Plutôt confidentiels en Corée, ses films poétiques et violents sont très vite remarqués à l'étranger. L'un des plus réussis, L'Ile, est un grand succès de festival (on le voit notamment à Venise et Sundance), et collectionne les prix. Kim Ki-Duk affirme alors un goût certain pour l'expérimentation. Il tourne Real Fiction, dont le héros est un homme en pleine crise de folie meurtrière, en seulement trois heures et vingt minutes, avec un dispositif de douze caméras.

Address Unknown marque son retour à une forme plus traditionnelle, sur un sujet politique : le film se passe sur une base de l'armée américaine et évoque les traumatismes de la guerre de Corée. La poésie bucolique de Printemps, été, automne, hiver... et printemps finit de l'imposer en Occident, tandis que l'agressif Bad Guy séduit un large public en Corée.

En 2004, au Festival de Berlin, Kim Ki-duk remporte l'Ours d'argent du meilleur réalisateur pour son portrait d'une jeune prostituée, Samaria. Il repart aussi de Venise avec le Lion d'argent pour Locataires, une histoire d'amour quasi muette. Les personnages de Kim Ki-Duk sont silencieux, parce que, explique-t-il, « quelque chose les a profondément blessés. Leur confiance dans les autres a été détruite à cause de promesses non tenues. » Guetté parfois par une dérive esthétisante (L'Arc), le cinéaste nourrit des ambitions internationales, et rêve de réaliser lui-même les remakes français ou hollywoodiens de ses propres films.

Florence Colombani
Le Monde du 05 Mars 2006


A la poursuite du nirvana

Plusieurs pistes permettent au spectateur de cheminer au fil des saisons de Kim Ki-duk. La première, annoncée dès le titre du film, ne mène qu'à elle-même et se boucle sur l'évidence tranquille des éternels retours. Un apologue méditatif, concentré avoué de culture bouddhique, impose halte et épure dans l'oeuvre foisonnante et éclectique du réalisateur sud-coréen.

La simplicité du parallèle, quadrature du cycle qui forge l'unité du film, est évidemment désarmante : quatre saisons de la vie d'un temple, situé en pleine nature au milieu du très cinégénique lac Jusanji, renvoient à autant de moments clés dans l'existence d'un homme dont le parcours - naturellement initiatique - est étroitement lié au sublime site depuis sa plus tendre enfance. Histoire d'un disciple, donc, qui n'a guère d'autre choix que l'apprentissage et l'acceptation d'une maîtrise qui le mèneront sans surprise, à son tour et en cinquième saison, à transmettre le témoin de l'enseignement reçu.

Classique, l'indispensable pari de l'unité de lieu garantit en toute logique la sérénité centrifuge et contemplative d'une intrigue qui ne cesse d'affirmer les vertus de la retraite et les vices du siècle. Car, adage bien connu, l'enfer, c'est l'ailleurs. « Tu ignorais que l'extérieur était comme ça ? », s'étonne le vieux moine accueillant l'élève prodigue devenu criminel après avoir fui pour un temps l'ascétisme de la pagode. Stigmatisée, l'erreur ne condamne pas pour autant.

Chaque exaction, après prise de conscience et expiation, permet de franchir un cap. D'où une mémorable séquence de punition où la flamme d'une bougie lèche jusqu'à la rupture la corde qui suspend un corps meurtrier et meurtri. D'où la présence de portes et de portiques qui symbolisent la traversée de seuils d'autant plus symboliques qu'aucun mur ne clôt l'espace.

Défense et illustration du passage qu'illustre également le goût du réalisateur pour la déclinaison : saisons, âges de la vie, bestiaire, états de la matière - comme le confirme l'exploration du solide, du liquide et du vaporeux de l'élément aquatique - sont toujours saisis dans la perspective d'une évolution qui culminera, comme il se doit, sur les hauteurs intemporelles d'un des sommets environnants ; l'ultime effort du maître aura alors affranchi corps et objets des contraintes de la pesanteur en installant au poste d'observation la statue de Bouddha qui a accompagné ses pérégrinations.

Derrière ce parcours balisé se dessinent malgré tout en filigrane d'autres itinéraires plus aventureux. Chemins qui ne mènent nulle part, ces échappées sont aussi précieuses pour le spectateur que l'arrivée de visiteurs étrangers chez les étranges créatures du lac. « C'était le bon remède », commente malicieusement le vieux sage qui vient de laisser à son disciple adolescent le soin de parachever la cure d'une jeune neurasthénique en lui faisant l'amour. De même, l'apparition brutale de deux policiers en quête d'assassin expose le vase clos au risque des fêlures de la modernité.

Peu importe en bout de course que la déconfiture des intrus soit instrumentalisée à des fins édificatrices. Lorsque les inspecteurs aident leur prisonnier à accomplir ses tâches rédemptrices ou qu'ils se ridiculisent devant un moine lanceur de caillou, nous retenons surtout la puissance d'instants où le film s'éloigne du programme préétabli du conte philosophique pour caresser d'autres genres. La comédie, certes. Mais aussi et surtout le fantastique. On se plaît alors à remarquer que, loin d'être amarré au centre du lac, le ponton qui soutient le temple dérive sans direction. Dans la brume, Printemps, été, automne, hiver... et printemps devient alors, fugacement, une histoire de magie et de réincarnation, de prédestination et de télékinésie, écrite du bout de la queue par le chat immaculé d'un sorcier calligraphe.

Thierry Méranger

Les "Cahiers du Cinéma"


Initiation à la sagesse

« Printemps, été, automne, hiver... et printemps », du cinéaste coréen Kim Ki-duk, est une fable liturgique sur l'apprentissage spirituel, entre quiétude bouddhique et tentations matérialistes

Des cinéastes comme Hong Sang-soo, Im Kwon-taek et Lee Chang-dong ont imposé récemment le cinéma coréen sur la scène internationale, mais le premier à avoir été remarqué fut Yong Kyun-bae, en 1989, avec Pourquoi Bodhi Dharma est-il parti vers l'Orient ?, une oeuvre prônant l'ascèse dans une esthétique déterminée par le zen.

Or cet autre créateur prolifique qu'est Kim Ki-duk, qui signe chaque fois des films de styles différents, nous rappelle avec Printemps, été, automne, hiver... et printemps que si l'univers des uns et des autres s'avère parfois influencé par des aspirations matérielles et des philosophies occidentales, la Corée reste profondément marquée par la culture bouddhique et la quête du détachement indifférent.

Il serait donc injuste de soupçonner Kim Ki-duk d'opportunisme. Plus que la splendeur visuelle de l'illustration exotique d'un parcours initiatique destiné à l'exportation, c'est l'authenticité d'une croyance en une certaine sérénité qu'il exprime ici, lui qui, après une phase d'athéisme, s'est tourné vers le christianisme et avoue aujourd'hui être en paix avec lui-même grâce aux leçons de Confucius.

On sait que Confucius avait, dans son enfance, tué un oiseau et que ce geste l'avait condamné à être dévoré par le remords du mal. C'est ce qu'il advient du gamin qui, dans Printemps, été, automne, hiver... et printemps, s'amuse à martyriser des animaux en les lestant d'un caillou. Le vieux moine dont il est le disciple dans un temple flottant au milieu d'un lac le condamne alors à se déplacer avec une grosse pierre attachée dans le dos jusqu'à ce que le poisson, la grenouille et le serpent martyrisés soient délivrés de leur martyre. Les sanglots du gamin seront à la mesure de la faute commise, ineffaçable.

La leçon perpétrée au fil des saisons sera la même. Que le gamin devenu moine perde le sommeil face à une jeune fille venue soigner un mal étrange, qu'il succombe au désir sexuel et déserte le temple pour la suivre, qu'il se mue en meurtrier par jalousie, prouve qu'il n'y a pas d'innocence naturelle, que l'homme ne peut acquérir la quiétude qu'en ignorant appétits et tourments, et que quiconque cède aux passions se condamne à la mauvaise conscience. Le pécheur garde éternellement la trace des fautes qu'il a commises.

Simple comme une fable, le film liturgique de Kim Ki-duk affiche une joliesse picturale pour prôner une discipline spirituelle. Aux tentations de luxure, de possession, il oppose la sagesse quasi démiurgique du maître qui voit tout, sait trier d'instinct les herbes comestibles et les plantes vénéneuses, connaît la manière de s'affranchir des pulsions mauvaises et l'art de tirer le meilleur parti du monde vivant.

De belles images parsèment cet itinéraire religieux : des portes qui s'ouvrent sur un décor paisible, un bouddha sculpté dans la glace, un chat dont la queue est transformée en pinceau, un homme qui se couvre les yeux de papiers calligraphiés pour pleurer. Elles font aussi de Printemps, été, automne, hiver... et printemps un film à la poésie déconcertante.

Jean-Luc Douin
Le Monde du 05 Mars 2006



Extrait : Printemps, Eté, Automne, Hiver... et Printemps (2003) Kim Ki-Duk

Quentin Tarantino


Quentin Tarantino

Né le 27 Mars 1963 à Knoxville, Tennessee (Etats-Unis).

Réalisateur, Scénariste, Producteur, Producteur exécutif, Producteur associé, Acteur américain.



Les Réalisations Cinématographiques de Quentin Tarantino
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Grindhouse : Death Proof | Boulevard de la Mort
(2007)
Quentin Tarantino, Eli Roth, Edgar Wright, Rob Zombie et Robert Rodriguez


Sin City
(2005)
Frank Miller, Robert Rodriguez, Quentin Tarantino

Kill Bill: Vol. 2 (2004)

Kill Bill: Vol. 1 (2003)

Jackie Brown (1997)

Four Rooms (1995)
Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez, Quentin Tarantino

Pulp Fiction (1994)

Reservoir Dogs (1992)

My Best Friend's Birthday (1987)




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Reservoir Dogs (1992)


Pays : Etats-unis


Type : Criminalité


Durée :1h39



Réalisation : Quentin Tarantino




Avec Harvey Keitel (M. White / Lawrence 'Larry' Dimmick), Tim Roth (M. Orange / Freddy Newandyke), Michael Madsen (M. Blonde / Vic Vega), Chris Penn (Eddie Cabot, le gentil), Steve Buscemi (M. Pink), Quentin Tarantino (Mr. Brown), Edward Bunker (M. Blue), Lawrence Tierney (Joe Cabot)...




------------------------------Pulp Fiction

Année : 1994

Type : Criminalité - Drame

Durée : 2h29

Réalisation : Quentin Tarantino


Avec John Travolta (Vincent Vega), Samuel L. Jackson (Jules Winnfield), Bruce Willis (Butch Coolidge), Uma Thurman (Mia Wallace), Harvey Keitel (Winston 'The Wolf' Wolfe), Tim Roth (Pumkin (Ringo), Quentin Tarantino (Jimmie Dimmick)...










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Jackie Brown


Année : 1997


Pays : Etats-unis


Type : Policier / Thriller


Durée : 2h31


Réalisation : Quentin Tarantino



Avec Pam Grier (Jackie Brown), Samuel L. Jackson (Ordell Robbie), Robert De Niro (Louis Gara), Robert Forster (Max Cherry), Bridget Fonda (Melanie Ralston), Michael Keaton (Ray Nicolette)...




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Kill Bill


Année : 2003


Pays : Etats-unis


Type : Action - Thriller - Drame


Durée : 1h52


Réalisation : Quentin Tarantino
Avec Uma Thurman (La Mariée dite 'Black Mamba'), David Carradine (Bill), Daryl Hannah (Elle Driver dite le 'Serpent des Montagnes Californiennes'), Michael Madsen (Budd dit 'Sidewinder'), Vivica A. Fox (Vernita Green dit 'Cobra')...




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Kill Bill 2


Année : 2004


Pays : Etats-unis


Type : Action - Comédie dramatique - Thriller


Durée : 2h15


Réalisation : Quentin Tarantino

Avec Uma Thurman (la Mariée dite 'Black Mamba'), David Carradine (Bill), Michael Madsen (Budd / Sidewinder), Vivica A. Fox (Vernita Green dite 'Vipère Cuivrée'), Daryl Hannah (Elle Driver)...





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Sin City


Année : 2005


Pays : Etats-unis


Type : Action / Policier / Thriller | Durée : 2h03



Réalisation : Frank Miller, Robert Rodriguez et Quentin Tarantino (invité).





Avec Mickey Rourke (Marv, le malfrat), Bruce Willis (John Hartigan, Lt. de Police), Brittany Murphy (Shellie), Clive Owen (Dwight McCarthy, le photographe), Benicio del Toro (Jackie Boy)...





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Boulevard de la Mort - Un Film Grindhouse

Grindhouse : Death Proof

Année : 2007

Pays : Etats-unis

Type : Action / Policier / Science-fiction

Durée : 1h45

Réalisation : Quentin Tarantino, Eli Roth, Edgar Wright, Rob Zombie et Robert Rodriguez

Avec Kurt Russell (Mike, le cascadeur), Rosario Dawson (Abernathy), Vanessa Ferlito (Arlene), Jordan Ladd (Shanna), Rose McGowan (Pam)...

Les Triplettes de Belleville | Sylvain Chomet | 2003


Les Triplettes de Belleville

Année : 2003

Pays : France / Canada / Belgique

Animation / Comédie dramatique - 1h18

Réalisation : Sylvain Chomet

Avec Michèle Caucheteux (voix), Jean-Claude Donda (voix), Michel Robin (voix) et Monica Viegas (voix)...

Infos Allociné :

Trente ans les séparent
Les Triplettes de Belleville est présenté en sélection officielle, hors compétition, au 56e Festival de Cannes. Un film d'animation français n'avait pas été présenté en sélection officielle depuis trente ans...

La conception des décors
Les principales références visuelles d'Evgeni Tomov, en charge des décors des Triplettes de Belleville, ont été des livres de photographies noir et blanc consacrés au Paris de l'immédiat après-guerre pour dessiner les séquences de l'enfance de Champion. Il a également eu recours à des documents sur les provinces pour dessiner les paysages du Tour de France, ainsi que de nombreuses photos du tour lui-même.

La musique de M
C'est Mathieu Chédid , alias M , qui interprète la chanson-phare du film. Le compositeur du film, Benoît Charest, détaille sa collaboration : "Il a travaillé à partir de ma composition. J'ai eu un peu de mal à le laisser s'en approprier au début, mais je suis ravi du résultat final, vraiment très heureux de ce qu'il en a fait".

Trois équipes pour la 3D
Trois équipes de différentes nationalités ont été nécessaires pour réaliser les effets 3D des Triplettes de Belleville. L'équipe belge s'est occupée des cyclistes et des véhicules du Tour de France, ainsi que des voitures de Belleville. L'équipe française a créé les images de la poursuite en voiture, et l'équipe canadienne s'est chargée de tout le reste.

Hommages
Sylvain Chomet rend de nombreux hommages au travers des Triplettes de Belleville : Charles Trénet, Django Reinhardt, Jacques Tati, Fred Astaire, Josephine Baker, Max Fleischer...

Le style
Les dessins de Sylvain Chomet, aussi bien dans son premier court métrage La Vieille Dame et les pigeons que dans son premier long métrage Les Triplettes de Belleville, montrent des intérieurs modestes mais chaleureux dans la France populaire des années cinquante et soixante, ainsi que des paysages parisiens. Sylvain Chomet explique pourquoi : "Parce que je viens d'un milieu d'origine plutôt modeste, et non pas d'un milieu chic. Je me sentirais incapable de mettre en scène des histoires qui se déroulent dans des milieux aisés. Je puise réellement mon inspiration dans ce que j'ai vécu".

5 ans !!
Le projet Les Triplettes de Belleville a été développé en cinq ans. Il devait être à l'origine le second segment d'un projet de trilogie du premier court de Sylvain Chomet, à savoir La Vieille Dame et les pigeons. Mais le réalisateur se rendit compte qu'il avait assez de matière pour réaliser un long métrage avec cette seule histoire.







Extrait : Les Triplettes de Belleville (2003) Sylvain Chomet




Maarek Hob | Dans les champs de bataille | Danielle Arbid | 2003

Titre Original : Maarek Hob

Titre Français : Dans les champs de bataille

Pays : FRANCE-LIBAN Année : 2003

Réalisation : Danielle Arbid

Interprètes : Marianne Feghali (Lina), Rawia Elchab (Sihab), Laudi Arbid (Yvonne), Aouni Kawass (Fouad, le pere)...

Le 16/05/2004 La 36eme Quizaine des réalisateurs > Cannes > Quo Vadis Cinéma (Fr)
qvc (@) tiscali.fr
01 46 72 52 14 / 06 08 02 08 60

Extraits Allociné :


Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs
Dans les champs de bataille a été présenté en 2004 au Festival de Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs. Le film a par ailleurs reçu le Grand Prix IMA (Institut du Monde Arabe) du long-métrage, lors de la 7e Biennale des cinémas arabes à Paris le jury était présidé par la comédienne Bulle Ogier.

Les intentions de la cinéaste
La réalisatrice explique pourquoi elle a choisi de situer l'action de son film dans les années 80, en pleine guerre du Liban : "Finalement parce que la guerre ne m'effraie pas. C'est dans ce sens-là que j'ai voulu faire ce film. Pour montrer comment on la vivait de l'intérieur. J'ai habité au Liban entre 1975 et 1990, je sais donc que l'être humain peut se familariser avec la peur et le danger. Je l'ai expérimenté. On peut rire et aimer en temps de guerre. Tous les sentients sont exacerbés, et la peur de mourir à chaque instant finit par procurer un sentiment de liberté inouï. On vit intensément."

Du journalisme au cinéma
Danielle Arbid est née à Beyrouth en 1970. Elle est partie du Liban à 17 ans pour suivre à Paris des études de littérature et de journalisme. Après avoir couvert entre autres l'actualité du monde arabe pour la presse écrite, elle se lance dans le cinéma, signant documentaires, fictions et films expérimentaux. Seule avec la guerre, documentaire sur les conséquences de la guerre au Liban, a été particulièrement remarqué lors de sa diffusion sur Arte et de ses passages dans différents festivals (Locarno, Lussas), et valut à la cinéaste le Prix Albert Londres audiovisuel en 2001.

Guerres intimes
Dans les Champs de bataille
mêle le conflit qui ravage un pays aux interrogations d'une adolescente : "Quand j'étais enfant, on déménageait souvent à cause des dettes de mon père. A l'époque, j'avais l'impression que notre drame était encore plus cruel et plus terrible que les bombes qui s'abattaient sur nous confie-t-elle." A mes yeux, la cruauté naissait dans la maison, c'est de là qu'elle partait et qu'elle contaminait le pays entier. Cette cruauté est au centre de Dans les champs de bataille. Je filme la guerre depuis la famille, comme si on se trouvait dans l'oeil du cyclone. On peut, en effet, me reprocher de ne pas beaucoup montrer les barricades, mais je n'ai jamais rien compris à cette guerre, ni aux autres d'ailleurs. Je n'ai aucun sens, aucune logique politique. Même en réalisant des documentaires, je ramène tout à mon expérience personnelle car je crois foncièrement à la subjectivité du propos et dans l'individu."

Lina dans la jungle
Danielle Arbid fait le portrait de son héroïne, Lina : "Lina est le pendant exact de son envionnement ; soit elle tue, soit elle meurt. Donc, elle tue. Elle s'adapte aux circonstances. Au début du film, elle résiste un peu, mais progressivement, elle se laisse happer par son univers. Elle a un comportement animal. Cette fille sait d'emblée, à l'âge de onze ans, qu'elle habite une jungle. Et elle devient obsédée par une idée fixe, celle d'être perçue par les autres et de faire partie de leur clan. Elle est, en quelque sorte, plus forte que la violence qui l'entoure car elle finit par l'apprivoiser."

Le goût du risque
La cinéaste revient sur le choix des comédiens : "Mes personnages sont tous dans une impasse. Quelque part, ils sont presque morts et je ne filmais que cette couche si fine de leur survie. Je voulais que les acteurs qui les incarnent soient donc marqués par la vie. Pendant le casting, je ne retenais que les gens avec qui j'avais envie de parler et dont je sentais qu'ils allaient prendre des risques. Par exemple, au départ, j'ai choisi une comédienne pour le rôle de la tante, mais qui appréhendait de dire le mot "pute". Au dernier moment, je l'ai remplacée. J'ai demandé à ma propre tante de jouer le rôle d'Yvonne. Ma tante n'avait jamais joué de sa vie, mais elle savait balancer "pute" avec classe. Et elle s'est avérée un personnage exceptionnel."