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YEARS : 1925  |  1926  |  1931  |  1938  |  1939  |  1940  |  1941  |  1942  |  1948  |  1949  |  1951  |  1952  |  1953  |  1954  |  1955  |  1962  |  1964  |  1965  |  1966  |  1967  |  1968  |  1969  |  1970  |  1971  |  1974  |  1976  |  1977  |  1979  |  1980  |  1981  |  1982  |  1983  |  1984  |  1985  |  1986  |  1987  |  1990  |  2000  |  2002  |  2003  | 

FILMS : Charulata | Satyajit Ray | 1964 M le Maudit | Fritz Lang | 1931 Festen | Thomas Vinterberg | 1998 Offret | Le Sacrifice | Andrei Tarkovski | 1986 Le Cuirassé Potemkine | S.M. Eisenstein | 1925 Raging Bull | Martin Scorsese | 1980 Brutti Sporchi e Cattivi | Ettore Scola | 1976 The General | Clyde Bruckman, Buster Keaton | 1926 Ladri di Biciclette | Vittorio de Sica | 1948 The Maltese Falcon | John Huston | 1941 Rumble Fish | Francis Ford Coppola | 1983 Les Ailes du Désir | Wim Wenders | 1987 Traité de Bave et d'Eternité | Isidore Isou | 1951 On the Waterfront | Elia Kazan | 1954 Brazil | Terry Gilliam | 1985 Down by Law | Jim Jarmusch | 1986 Alphaville | Jean-Luc Godard | 1965 Scarface | Brian de Palma | 1984 Le Fanfaron | Dino Risi | 1962 Casablanca | Michael Curtiz | 1942 Citizen Kane | Orson Welles | 1941 In Mood For Love | Wong Kar Wai | 2000 Printemps, été, automne, hiver ... et printemps | Kim Ki-Duk | 2003 Dr. Strangelove | Stanley Kubrick | 1964 Third Man | Carol Reed | 1949 The Great Dictator | Charles Chaplin | 1940 Requiem for a Dream | 2000 | Darren Aronofsky Bonnie And Clyde | 1967 | Arthur Penn Les Triplettes de Belleville | 2003 | Sylvain Chomet Singin'in the Rain | 1952 | Stanley Donen et Gene Kelly Antonio das Mortes | Glauber Rocha | 1969 La Haine | 1995 | Mathieu Kassovitz Le Salaire de la peur | 1953 | Henri-Georges Clouzot C'eravamo Tanto Amati | 1974 | Ettore Scola Série Noire | 1979 | Alain Corneau Pink Floyd | Wall | 1982 | Alan Parker A Clockwork Orange | 1971 | Stanley Kubrick La Femme du Boulanger | 1938 | Marcel Pagnol Le Jour se Lève | 1939 | Marcel Carné Hôtel du Nord | 1938 | Marcel Carné Faces | 1968 | John Cassavetes La Nuit du Chasseur | 1955 | Charles Laughton Macadam Cowboy | 1969 | john Schlesinger Douze Hommes en colère | 1957 | Sidney Lumet Fahrenheit 451 | 1966 | Francois Truffaut La Valse des Pantins | 1983 | Martin Scorsese Le Pigeon | 1958 | Mario Monicelli Le Visage | 1957 | Ingmar Bergman Le Beau Serge | 1959 | Claude Chabrol Maarek Hob | 2003 | Danielle Arbid Rosetta | 1998 | Luc et Jean-Pierre Dardenne The Servant | 1963 | Joseph Losey Glenn Ford Quentin Tarantino Shohei Imamura Patrick Dewaere John Cassavetes Il Buono, il Brutto e il Cattivo | The Bad, The Good and The Ugly | Sergio Leone | 1966 Sergio Leone Johnny Got His Gun | Dalton Trumbo | 1971 David Lynch | Rabbits | 2002 David Lynch | Symphony No. 1 : The Dream of the Broken Hearted | 1990 David Lynch | Eraserhead | 1977

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La Haine | 1995 | Mathieu Kassovitz



La Haine (1995) - France - Comédie dramatique - 1h35



Réalisation : Mathieu Kassovitz



"C'est l'histoire d'un homme qui tombe... et qui au fur et à mesure de sa chute, se répete sans cesse pour se rassurer... Jusqu'ici tout va bien ! Jusqu'ici tout va bien..."


Avec : Vincent Cassel (Vinz), Hubert Koundé (Hubert), Said Taghmaoui (Said), Abdel Ahmed Ghili (Abdel), Solo (Santo)...

La Haine (1995) de Mathieu Kassovitz

Patrick Dewaere | Hommage | Extraits | Les Valseuses 1973 | Série noire 1979 | Beau-pere 1981



Beau-père 1981 - France - Comédie dramatique - 1h52
Réalisation : Bertrand Blier
Avec Patrick Dewaere (Remy), Ariel Besse (Marion), Maurice Ronet (Charly), Genevieve Mnich (Simone), Maurice Risch (Nicolas)...

Série noire 1979 - France - Drame psychologique - 1h51
Réalisation : Alain Corneau
Avec Patrick Dewaere (Franck Poupart), Myriam Boyer (Jeanne), Marie Trintignant (Mona), Bernard Blier (Staplin), Jeanne Herviale (la tante)...

Les Valseuses 1973 - France - Comédie dramatique - 1h57
Réalisation : Bertrand Blier
Avec Gérard Depardieu (Jean-Claude), Miou-Miou (Marie-Ange), Patrick Dewaere (Pierrot), Christian Alers (le pere de Jacqueline), Brigitte Fossey (la femme dans le train)...




Vidéo non disponible
Série noire 1979 Alain Corneau



------------------------------------------------- Hommage

Michel Pascal et le réalisateur Alain Corneau

Hôtel du Nord | Marcel Carné | 1938


Hôtel du Nord en 1938

France - Drame - 1h35


Réalisation : Marcel Carné


Avec Annabella (Renée), Jean-Pierre Aumont (Pierre), Louis Jouvet (Monsieur Edmond), Arletty (Raymonde), Paulette Dubost (Ginette)...

Vidéo non disponible
Durée 1 min avec Louis Jouvet (Monsieur Edmond), Arletty (Raymonde)

La femme du boulanger | Marcel Pagnol | 1938

La Femme du boulanger en 1938

France - Comédie dramatique - 2h10


Réalisation : Marcel Pagnol


Avec Raimu (Aimable Castanier), Ginette Leclerc (Aurélie Castanier), Robert Vattier (Le curé), Robert Bassac (L'instituteur), Fernand Charpin (Le marquis Castan de Venelles)...







Biographie de L'Academie Française.

Marcel Pagnol (1895-1974).
Auteur dramatique, Cinéaste, Romancier.
Grand officier de la Légion d''honneur.
Commandeur des Palmes académiques.
Commandeur des Arts et des Lettres.

Né à Aubagne, le 28 février 1895. Marcel Pagnol a raconté dans les trois volumes qui composent son autobiographie (La Gloire de mon père, Le Château de ma mère, Le Temps des secrets) son enfance et son adolescence provençales. Ce fils d’instituteur public fit ses études au lycée Thiers de Marseille, puis obtint sa licence d’anglais et devint professeur à Aix-en-Provence ; il enseigna ensuite à Paris, au lycée Condorcet. Il se découvrit très jeune une passion pour l’écriture dramatique, et devait publier dès 1922 un drame en vers : Catulle. Il fonda également la revue Fortunio, ancêtre des Cahiers du Sud.

Après deux pieces écrites en collaboration avec Paul Nivoix, Tonton et Les Marchands de Gloire, qui furent représentées à Paris, Marcel Pagnol atteignit au succès avec les deux premières pièces qu’il composa seul : Jazz (1927), et surtout Topaze (1928), l’une des pièces les plus constamment reprises du répertoire contemporain. La suite de sa carrière devait se partager entre le théâtre et le cinéma, ce qui allait faire de lui le maître du « théâtre filmé », grâce en particulier à sa célebre trilogie marseillaise : Marius, Fanny et César, écrite pour la scène avant qu’il l’adaptât pour l’écran.

Au septième art, il donna entre autres : Merlusse, Cigalon, Le Schpountz, La Fille du puisatier, La Belle meuniere, Manon des sources, ainsi que plusieurs films inspirés de l’oeuvre d’un autre provençal, Jean Giono : Angele, Regain, La Femme du boulanger. Il fut servi par les plus grands interprètes de l’époque : Louis Jouvet, Raimu, Pierre Fresnay, Fernandel. Dramaturge et poète, Marcel Pagnol a su faire revivre dans son oeuvre une Provence vivante, dépeignant entre rire et émotion l’âme et les moeurs méridionales.

Son talent, qui dépassait les frontières, l’avait immortalisé dès avant son élection à l’Académie, à quarante-sept ans seulement...

François Mauriac a tracé de lui, dans son Bloc-notes, un portrait amical : « Pagnol, le seul à ne pas avoir de socle. Il semble s’être glissé dans cette antichambre de l’éternité en passant par la fenetre, le seul qui sente l’air du dehors ».
Marcel Pagnol est Mort le 18 avril 1974.




Vidéo non disponible
Extrait : La femme du boulanger(1938) Marcel Pagnol

Maarek Hob | Dans les champs de bataille | Danielle Arbid | 2003

Titre Original : Maarek Hob

Titre Français : Dans les champs de bataille

Pays : FRANCE-LIBAN Année : 2003

Réalisation : Danielle Arbid

Interprètes : Marianne Feghali (Lina), Rawia Elchab (Sihab), Laudi Arbid (Yvonne), Aouni Kawass (Fouad, le pere)...

Le 16/05/2004 La 36eme Quizaine des réalisateurs > Cannes > Quo Vadis Cinéma (Fr)
qvc (@) tiscali.fr
01 46 72 52 14 / 06 08 02 08 60

Extraits Allociné :


Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs
Dans les champs de bataille a été présenté en 2004 au Festival de Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs. Le film a par ailleurs reçu le Grand Prix IMA (Institut du Monde Arabe) du long-métrage, lors de la 7e Biennale des cinémas arabes à Paris le jury était présidé par la comédienne Bulle Ogier.

Les intentions de la cinéaste
La réalisatrice explique pourquoi elle a choisi de situer l'action de son film dans les années 80, en pleine guerre du Liban : "Finalement parce que la guerre ne m'effraie pas. C'est dans ce sens-là que j'ai voulu faire ce film. Pour montrer comment on la vivait de l'intérieur. J'ai habité au Liban entre 1975 et 1990, je sais donc que l'être humain peut se familariser avec la peur et le danger. Je l'ai expérimenté. On peut rire et aimer en temps de guerre. Tous les sentients sont exacerbés, et la peur de mourir à chaque instant finit par procurer un sentiment de liberté inouï. On vit intensément."

Du journalisme au cinéma
Danielle Arbid est née à Beyrouth en 1970. Elle est partie du Liban à 17 ans pour suivre à Paris des études de littérature et de journalisme. Après avoir couvert entre autres l'actualité du monde arabe pour la presse écrite, elle se lance dans le cinéma, signant documentaires, fictions et films expérimentaux. Seule avec la guerre, documentaire sur les conséquences de la guerre au Liban, a été particulièrement remarqué lors de sa diffusion sur Arte et de ses passages dans différents festivals (Locarno, Lussas), et valut à la cinéaste le Prix Albert Londres audiovisuel en 2001.

Guerres intimes
Dans les Champs de bataille
mêle le conflit qui ravage un pays aux interrogations d'une adolescente : "Quand j'étais enfant, on déménageait souvent à cause des dettes de mon père. A l'époque, j'avais l'impression que notre drame était encore plus cruel et plus terrible que les bombes qui s'abattaient sur nous confie-t-elle." A mes yeux, la cruauté naissait dans la maison, c'est de là qu'elle partait et qu'elle contaminait le pays entier. Cette cruauté est au centre de Dans les champs de bataille. Je filme la guerre depuis la famille, comme si on se trouvait dans l'oeil du cyclone. On peut, en effet, me reprocher de ne pas beaucoup montrer les barricades, mais je n'ai jamais rien compris à cette guerre, ni aux autres d'ailleurs. Je n'ai aucun sens, aucune logique politique. Même en réalisant des documentaires, je ramène tout à mon expérience personnelle car je crois foncièrement à la subjectivité du propos et dans l'individu."

Lina dans la jungle
Danielle Arbid fait le portrait de son héroïne, Lina : "Lina est le pendant exact de son envionnement ; soit elle tue, soit elle meurt. Donc, elle tue. Elle s'adapte aux circonstances. Au début du film, elle résiste un peu, mais progressivement, elle se laisse happer par son univers. Elle a un comportement animal. Cette fille sait d'emblée, à l'âge de onze ans, qu'elle habite une jungle. Et elle devient obsédée par une idée fixe, celle d'être perçue par les autres et de faire partie de leur clan. Elle est, en quelque sorte, plus forte que la violence qui l'entoure car elle finit par l'apprivoiser."

Le goût du risque
La cinéaste revient sur le choix des comédiens : "Mes personnages sont tous dans une impasse. Quelque part, ils sont presque morts et je ne filmais que cette couche si fine de leur survie. Je voulais que les acteurs qui les incarnent soient donc marqués par la vie. Pendant le casting, je ne retenais que les gens avec qui j'avais envie de parler et dont je sentais qu'ils allaient prendre des risques. Par exemple, au départ, j'ai choisi une comédienne pour le rôle de la tante, mais qui appréhendait de dire le mot "pute". Au dernier moment, je l'ai remplacée. J'ai demandé à ma propre tante de jouer le rôle d'Yvonne. Ma tante n'avait jamais joué de sa vie, mais elle savait balancer "pute" avec classe. Et elle s'est avérée un personnage exceptionnel."

Rosetta | Luc et Jean-Pierre Dardenne | 1998

Titre Original : Rosetta

Pays : BELGIQUE Année : 1998

Réalisation : Luc et Jean-Pierre Dardenne

Interprètes : Emilie Dequenne (Rosetta), Fabrizio Rongione (Riquet), Anne Yernaux (La mere), Olivier Gourmet (Le patron)...

Infos Allociné :
"Rosetta" selon les frères Dardenne
En écrivant Rosetta, Luc Dardenne explique avoir "pensé au personnage de K, dans Le Château de Franz Kafka, qui ne peut pas accéder au château, qui est toujours refusé dans le village, qui se demande si lui existe vraiment. Cela nous a mis sur l'idée d'une fille qui est mise dehors, qui veut obtenir quelque chose qui lui permettrait de rentrer dans la société, et qui est tout le temps remise dehors."
Jean-Pierre Dardenne poursuit : "On avait décidé de ne pas partir d'une intrigue, mais d'une personne. Contrairement à La Promesse, on voulait construire le scénario en fonction des choses qui se passent. Il fallait mettre le spectateur dans la position ou il se demande : "Qu'est-ce qui va lui arriver ? Comment va-t-elle se débrouiller avec ce qui lui arrive ?" C'était à nous de trouver une nouvelle manière d'écrire dans ce sens, sans construire."

L'histoire d'une guerrière
Le réalisateur Luc Dardenne explique avoit voulu faire du personnage de Rosetta "une guerrière qui ne s'avoue jamais vaincue, qui repart toujours à l'attaque. C'est une survivante qui vit dans une économie primaire : l'eau, le logement, la nourriture. Elle s'est trouvée des armes bien A elle, un système de survie."

Une actrice non professionnelle
Pour Rosetta, comme plus tard avec Morgan Marinne pour Le Fils, les frères Dardenne ont choisi de recrueter une jeune vedette non professionnelle en la personne d'Emilie Dequenne. "Il était hors de question de choisir une comédienne professionnelle pour éviter de faire écran entre le public et le film", explique Luc Dardenne. "On cherchait une personne, pas un personnage. Le titre, c'est un prénom. Le prénom doit faire le film."

La révélation Emilie Dequenne
Rosetta
marque la révélation d'une comédienne inconnue à l'époque, en la personne d'Emilie Dequenne. De 1989 à 1996, cette jeune Belge suit des cours de diction et de déclaration à l'Académie de musique de Baudour. ParallElement, de 1994 A 1996, elle est membre de l'atelier théâtral du "Théâtre La Relève" de Ladeuze. AprEs Rosetta, Emilie Dequenne confirme en s'illustrant notamment dans Le Pacte des loups et Une femme de ménage.

La gloire à Cannes
Rosetta a obtenu la Palme d'Or du Festival de Cannes 1999. L'actrice principale du film, la jeune Emilie Dequenne, a été récompensée par le Prix d'interprétation féminine (ex-aequo avec Séverine Caneele pour L'Humanite). En 2000, Emilie Dequenne s'est également vu décerné le Prix du meilleur espoir féminin par l'Association des Critiques de Film de Chicago.

The King of Comedy | Martin Scorsese | 1983

Titre Original : The King of Comedy

Titre Français : La valse des pantins

Pays : ETATS-UNIS - Année : 1983

Réalisation : Martin Scorsese

Interprètes : Robert De Niro (Rupert Pupkin), Jerry Lewis (Jerry Langford), Diahnne Abbott (Rita Keane), Sandra Bernhard (Masha)...


Infos Allociné :

Cible : le show-bizness
Comme de nombreux films, La Valse des pantins prend directement comme cible le show-bizness et le pouvoir de la télévision sur la célébrité. On peut notamment citer The Truman Show de Peter Weir, Un homme dans la foule d'Elia Kazan, Main Basse sur la télévision de Sidney Lumet, En direct sur Ed TV de Ron Howard ou Quiz Show de Robert Redford.

Un échec majeur
La Valse de pantins est un des plus gros échec commercial de la carrière de Martin Scorsese. En effet, le film a rapporté 2,5 millions de dollars sur l'ensemble de son exploitation soit le plus faible chiffre d'affaires pour un film produit par un studio en 1983.
En France, le film a réalisé 193 810 entrées.

Présenté à Cannes
La Valse de pantins a été présenté A Cannes 1983 en compétition officielle.
Martin Scorsese avait déjà présenté A Cannes Mean Streets en 1974 (en section parallEle), Alice n'est plus ici en 1975 (en compétition officielle), Taxi Driver en 1976 (Palme d'Or), Last Waltz en 1978 (sélection officielle hors compétition). Il proposa ensuite After Hours en 1986 (Prix de la mise en scEne), New York Stories en 1989 (sélection officielle hors compétition) et Mon voyage en Italie en 2001 (sélection officielle hors compétition).

Des Apparitions
Dans la scEne ou Robert De Niro et Sandra Bernhard se disputent dans la rue, les trois voyous qui les prennent à partie sont les trois membres du groupe The Clash : Joe Strummer, Paul Simonon et Mick Jones. Martin Scorsese est un grand fan du groupe : deux morceaux du groupe figurent sur la bande originale de A tombeau ouvert ("Janie Jones" et "I'm So Bored With the USA").
Par ailleurs, comme A son habitude depuis ses débuts, Martin Scorsese fait une apparition dans le rôle d'un réalisateur de télévision.

Pas le premier
Avant Jerry Lewis, Martin Scorsese avait envisagé Dean Martin, Frank Sinatra et Johnny Carson pour interpréter le rôle de Jerry Langford. Ce dernier refusa par peur que la réalité ne rattrape la fiction et qu'il soit kidnappé comme dans le film.

The King of Comedy (1983) Martin Scorsese

Midnight Cowboy | John Schlesinger | 1969


Titre Original : Midnight Cowboy | Titre Français : Macadam Cowboy


Pays : ETATS-UNIS | Année : 1969 | Réalisation : John Schlesinger

Interprètes : Dustin Hoffman (Enrico Rizzo "Ratso"), Jon Voight (Joe Buck), Sylvia Miles (Cass), John McGiver (Mr Daniel), Brenda Vaccaro (Shirley), Barnard Hughes (Towny), Tuth White (Sally Buck), Jennifer Salt (Annie), Gil Rankin (Woodsy Niles)...

Pour écouter la Bande Original du film, Vous pouvez aller dans la playlist...




Vidéo non disponible
Midnight Cowboy | Macadam Cowboy (1969) John Schlesinger

Fahrenheit 451 | Francois Truffaut | 1966




Titre Original : Fahrenheit 451

Pays : GRANDE-BRETAGNE Année : 1966

Réalisation : François Truffaut

Interprètes : Oskar Werner (Guy Montag), Julie Christie (Linda / Clarisse), Cyril Cusack (le Capitaine), Anton Diffring (Fabian)...

Extraits Allociné :

Des oeuvres brûlées
Parmi les livres qui sont brûlés dans le film, on retrouve un exemplaire du magazine Les Cahiers du Cinéma, avec en couverture une photo de A bout de souffle, écrit par François Truffaut, mais également les romans Chroniques Martiennes et Fahrenheit 451, tous deux écrits par Ray Bradbury.

Une deuxième collaboration
Oskar Werner et François Truffaut ont travaillé deux fois ensemble, la deuxième fois précisément sur Fahrenheit 451. Leur premiEre rencontre date de 1971 sur le tournage de Jules et Jim, puisque Oskar Werner jouait l'inoubliable Jules. De plus, Fahrenheit 451 était pour les deux hommes leur premier film en anglais.

Une adaptation difficile
Malgré une mise en garde de Ray Bradbury qui lui avait confié que Fahrenheit 451 était difficile à adapter, François Truffaut et son co-scénariste Jean-Louis Richard se sont précipités sur le scénario avant que les deux hommes ne maîtrisent parfaitement l'anglais. Ainsi, au final, François Truffaut préfèrera la version doublée en français du film, qu'il a lui même supervisé.





Extrait : Fahrenheit 451 (1966) Francois Truffaut

The Servant de Joseph Losey 1963

Titre Original : The Servant

Pays : GRANDE-BRETAGNE Année : 1963

Réalisation : Joseph Losey

Interprètes : Dirk Bogarde (Hugo Barrett), Sarah Miles (Vera), Wendy Craig (Susan), James Fox (Tony)...

Le beau serge de Claude Chabrol 1959

Titre Original : Le beau serge

Pays : FRANCE Année : 1959

Réalisation : Claude Chabrol

Interprètes : Gérard Blain (Serge), Jean-Claude Brialy (François), Edmond Beauchamp (Glomaud), Bernadette Lafont (Marie)...

I soliti ignoti | Le pigeon | Mario Monicelli | 1958




Titre Original : I soliti ignoti Titre Français : Le pigeon

Pays : ITALIE Année : 1958

Réalisation : Mario Monicelli

Interprètes : Vittorio Gassman (Peppe), Renato Salvatori (Mario), Memmo Carotenuto (César Capanelle), Rossana Rory (Norma) , Claudia Cardinale (Carmella), Marcello Mastroianni (Tibério), Carla Gravina, avec la participation de Toto (Dante)...

Infos sur le Film :

I soliti ignoti (Traduction : Les inconnus habituels)
Directeur de production : Franco Cristaldi
Musique : Piero Umiliani
Extraits Allociné :
Vittorio Gassman et Mario Monicelli : le début d'une longue collaboration
Le Pigeon
marque la première collaboration entre Vittorio Gassman et Mario Monicelli. L'acteur et le réalisateur se retrouveront encore huit fois par la suite dans notamment La Grande Guerre, L' Armée brancaleone et Les Nouveaux Monstres.

Du néo-réalisme à la comédie italienne
Après le néo-réalisme, période cinématographique marquée par la seconde guerre mondiale, le cinéma italien connait au début des années soixante une nouvelle page de son histoire avec la comédie à l'italienne. Le Pigeon signe le début d'une série de films comiques tels que Divorce à l'italienne (1961), La Marche sur Rome (1962), Les Monstres (1963), Belfagor le Magnifique (1966) ou encore Drame de la jalousie (1970).

Claudia et Vittorio
Claudia Cardinale et Vittorio Gassman partagent pour la première fois l'affiche d'un film en 1958 dans Le Pigeon. Les deux acteurs tourneront encore dans quatre films ensemble dont Hold up à la milanaise (1959) et A Mezzanotte va la ronda del piacere en français Histoire d'aimer (1975).

Une jeune actrice nommée Claudia Cardinale
Le Pigeon est le premier long métrage d'une jeune inconnue qui va vite devenir une Star : Claudia Cardinale. En effet, après avoir gagné à dix-sept ans un voyage à Venise pendant le festival du film, la jeune italienne qui désire être institutrice, décline toutes les proposition que lui offre le cinéma. En 1956, elle cède et apparaît dans un court métrage Anneaux d'or. Mais son premier rôle au cinéma, elle le doit au Pigeon de Mario Monicelli.


Vidéo non disponible


Extrait VO : I soliti ignoti | Le pigeon (1958) Mario Monicelli (Durée : 5 mn 27 s)

Ansiktet | Le visage | Ingmar Bergman | 1958

Titre Original : Ansiktet

Titre Français : Le visage

Pays : SUEDE Année : 1958

Réalisation : Ingmar Bergman

Interprètes : Max von Sydow (Albert Emanuel Vogler), Ingrid Thulin (Manda Vogler, dit M. Aman), Gunnar Björnstrand (Docteur Vergerus, Ministre de la Santé), Naima Wifstrand (Granny Vogler), Ake Fridell, Lars Ekborg, Erland Josephson

Twelve Angry Men | Sidney Lumet | 1957



Titre Original : Twelve Angry Men Titre Français : Douze Hommes en colère

Pays : ETATS-UNIS Année : 1957 Réalisation : Sidney Lumet

Interprètes : Henry Fonda (Mr. Davis, le juré #8), Martin Balsam (Juré #1), John Fiedler (Juré #2), Lee J.Cobb (Juré #3), E.G. Marshall (Juré #4), Ed Begley...

Réplique à 11 min du Film :
"Ok, that's eleven guilty. Bien, coupable à onze voix. Those voting not guilty ? Qui vote non coupable ? One. Right. Un. D'accord. Eleven guilty, one not guilty. Well, now we know where we are. Coupable à onze voix, non coupable à une voix. On est fixé. Boy, oh boy ! There's always one. C'est pas vrai ! Il y en a toujours un. So, what do we do you now ? Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? I guess we talk. Je suppose qu'on en parle. Boy, oh boy ! C'est pas vrai ! You really think he's innocent ? Vous le croyez vraiment innocent ? I don't know. Je ne sais pas. You sat in court with the rest of us. Vous étiez au procès. You heard what we did. The kid's a dangerous killer. Vous avez tout entendu. Ce gosse est un assassin. He's 18 year's old. Il a 18 ans. Well, that's old enough. C'est assez grand. He stabbed his own father four inches into the chest. Il a poignardé son père dans la poitrine. They proved it a dozen different ways in court. Ils l'ont prouvé de trente-six manières. Would you like me to list'em for you ? No. Voulez-vous que je les énumère ? Non. Then what do you want ? Alors que voulez-vous ? I just want to talk. Seulement parler. What's there to talk about ? Eleven of us think he's guilty. Parler de quoi ? On est onze à le croire coupable. No one had to think about it twice except you. On est tous convaincus, sauf vous. I want to ask you something. Do you believe his story ? J'ai une question. Croyez-vous son histoire ? I don't know. Maybe I don't. Je ne sais pas. Peut être pas. So how come you voted not guilty ? Pourquoi voter non coupable ? There were eleven votes for guilty. Vous étiez onze à voter coupable. It's not easy to raise my hand and send a boy off to die without talking about it first. Je ne peux pas lever la main envoyer un gosse à la mort sans en discuter. Well, now, who says it's eazy ? No one. Qui a dit que c'était facile ? Personne. What ? Just because I vote fast ? I honestly think the guy is guilty. Quoi ? Parce que j'ai voté vite ? Je le crois vraiment coupable. Couldn't change my mind if you talked for 100 years. Vous ne me ferez pas changer d'avis. I'm not trying to change your mind. It's just that… Ce n'est pas mon but. This is somebody's life. We can't decide in five minutes. Une vie est en jeu. On ne peut pas décider si vite. Supposing we're wrong ? Si on se trompait ? Supposing this building fell on my head ? Si l'immeuble me tombait sur la tête ? You can suppose anything. On peut tout supposer. That's right. En effet. What's the difference how long it takes ? Supposin' we take five minutes ? So what ? C'est une question de temps ? On décide en cinq minutes, et alors ?...

Twelve Angry Men (1957) Sidney Lumet

The night of the hunter | Charles Laughton (1955)



Titre Original : The night of the hunter

Titre Français : La nuit du chasseur

Pays : ETATS-UNIS Année : 1955
Réalisation : Charles Laughton

Interprètes : Robert Mitchum (le prédicateur Harry Powell), Shelley Winters (Willa Harper), Lillian Gish (Rachel), Evelyn Varden (Icey Spoon), Peter Graves (Ben Harper), Billy Chapin (John), Sally Jane Bruce (Pearl), James Gleason (Birdie), Don Beddoe (Walt Spoon), Gloria Castilo (Ruby), Mary Ellen Clamons (Clary), Cheryl Callaway (Mary), Carey Allen (le jeune homme de la ville), Paul Bryar (Bart)...
Extraits Allociné :

Seconde réalisation
La Nuit du chasseur
est certes le seul film de Charles Laughton, mais pas son unique expérience de la réalisation. Six ans auparavant, alors qu'il jouait l'inspecteur Jules Maigret dans L' Homme de la tour Eiffel, l'acteur en réalisa une partie sans être crédité. Le producteur Irving Allen était le réalisateur originellement prévu pour ce film franco-américain. Mais après seulement trois jours de tournage, Charles Laughton menaça de quitter le projet si Burgess Meredith n'en prenait pas les commandes. Laughton dirigea quant à lui les scènes où Meredith jouait.

Un soin tout particulier pour la photographie
Le traitement du noir et blanc oscille entre expressionnisme (l'ombre de Robert Mitchum envahissant la chambre des enfants) et réalisme (les scènes de Shelley Winters avec ses enfants). La photo est l'oeuvre de Stanley Cortez qui travailla aussi avec Orson Welles sur La Splendeur des Amberson.

Le mythe Mitchum
Robert Mitchum a 35 ans au moment du tournage. Il consolide ici sa statuaire : solitaire, paupières lourdes, sourire ambigu, poitrine massive et timbre de voix mémorable. L'année suivante, en 1956, son arrestation et son emprisonnement pour détention de marijuana, loin de briser son aura, va au contraire asseoir un peu plus sa légende.

Un glorieux patronage
La Nuit du chasseur dépeint une Amérique rurale hors du temps (alors que l'histoire est sensée se dérouler lors de la dépression des années 30), proche de celle de David Wark Griffith. Le film est un hommage évident à son cinéma, en partie à travers l'actrice Lilian Gish, qui fut son égérie et une des plus grandes actrices américaines du muet.

Cette mission, si vous l'acceptez...
Peter Graves
, qui joue ici le petit rôle du père truand des enfants, deviendra autrement plus célèbre une décennie plus tard, en incarnant Jim dans la série télévisée Mission : impossible.

Un unique film
Charles Laughton projetait de réaliser un script intitulé Les Nus et les morts. Le producteur et le directeur de la photographie devaient être les mêmes et Spencer Tracy, Montgomery Clift et Burt Lancaster devaient y jouer. Mais l'échec commercial de La Nuit du chasseur marqua irrémédiablement l'abandon de ce projet, et ce fut Raoul Walsh qui s'en empara.
Pour voir des photos du film, rendez-vous dans la galerie Photo...


Vidéo non disponible
Extrait VO : The Night of the Hunter (1955) Charles Laughton (Durée : 43 s)

Shohei Imamura 1926-2006 | Cinéaste Japonais


Shohei Imamura, cinéaste japonais

Le cinéaste japonais Shohei Imamura, deux fois Palme d'or au Festival de Cannes, est mort mardi 30 mai 2006, à l'âge de 79 ans.

Né à Tokyo le 15 septembre 1926, ce fils de médecin avait fait des études de lettres et écrit des pieces pour le théâtre de son université lorsqu'il entre au studio Shochiku en 1951, ou il est assistant d'Ozu.

Idéaliste et meme rebelle, attiré par les sujets dérangeants, Shohei Imamura finira en 1966, à l'heure de la naissance de la Nouvelle Vague japonaise, par résilier son contrat avec la Nikkatsu pour fonder sa propre maison, Imamura Productions, l'une des premieres sociétés de production indépendantes. En 1974, il crée une école de cinéma, l'Institut de Yokohama, qu'il déménage en 1986 A Shin Yurigaoka et qui se nomme désormais Académie japonaise des arts visuels. Shohei Imamura a réalisé vingt-six films dont :


Désir volé (1958). L'histoire d'une troupe d'acteurs ambulants.

Désir inassouvi (1958). Un groupe d'hommes tente de récupérer un stock de morphine caché avant la guerre.

Cochons et cuirassés (1960). Film antiaméricain, avec guerre de gangs entre yakuzas

La Femme insecte (1963). L'histoire d'une femme soumise et trahie. Ours d'argent à Berlin.

Désir meurtrier (1964). Violée, troublée, une femme à quatre pattes.

Le Pornographe (1966). Un homme, un appareil photo, et une poupée gonflable.

Profonds désirs des dieux (1968). Des amants maudits poursuivis par des insulaires aux masques ancestraux.

L'Histoire du Japon racontée par une hôtesse de bar (1970). Confessions d'une barmaid séduite par les GI. L'un de ses films documentaires.

La vengeance est A moi (1979). Enquete sur un assassin marqué par l'humiliation de son pere par les Coréens et voué à la culpabilité. D'après un fait divers.

Eijanaeka (1981). Un homme à la recherche de son épouse vendue à un réseau de prostitution. L'histoire du peuple vil.

La Ballade de Narayama (1983). De l'obligation d'aller mourir seul en montagne apres 70 ans. Palme d'or A Cannes.

Zegen, le seigneur des bordels (1987). L'histoire des prostituées expatriées dans l'Asie du Sud-Est.

Pluie noire (1989). Les conséquences de l'apocalypse nucléaire. Prix de la Commission supérieure technique à Cannes.

L'Anguille (1996). Une fable utopiste burlesque. Palme d'or à Cannes.

Dr Akagi (1998). Adapté de l'auteur du Traité de la déchéance, Ango Sakaguchi.

De l'eau ti?de sous un pont rouge (2001). Hantise de la mort et vitalité amoureuse.

11 minutes, 9 secondes, 1 image - Septembre 11 (2002). Participation à un film collectif sur les événements du 11-Septembre.

Festival de Cannes 2006 | Résultats du 59e Festival


CANNES 2006
Résultats du 59e Festival

Palme d'or. "Le vent se leve", du Britannique Ken Loach.

Grand Prix du jury. "Flandres", du Français Bruno Dumont.

Prix d'interprétation féminine. Remis collectivement aux actrices de "Volver", de l'Espagnol Pedro Almodovar : Penélope Cruz, Carmen Maura, Lola Duenas, Blanca Portillo, Yohana Cobo, Chus Lampreave.

Prix d'interprétation masculine. Remis collectivement aux acteurs "d'Indigenes", du Français Rachid Bouchareb : Jamel Debbouze, Samy Naceri, Sami Bouajila, Roschdy Zem et Bernard Blancan.

Prix du scénario. L'Espagnol Pedro Almodovar, pour "Volver".

Prix de la mise en scene. Le Mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu, pour "Babel".

Prix du jury. "Red Road", premier long métrage de la Britannique Andrea Arnold.

Palme d'or du court métrage. "Sniffer", du Norvégien Bobbie Peers.

Mention spéciale (court métrage). "Conte de quartier", de la Française Florence Miailhe.

Prix du jury (court métrage). "Primera Nieve" (Premiere neige), de l'Argentin Pablo Aguero.

Caméra d'or. "12 h 08 A l'est de Bucarest", du Roumain Corneliu Porumboiu (Quinzaine des réalisateurs).